On peut alors se poser la question qui est le « nous » dans une Arménie souillée par la corruption, l’oligarchie et les monopoles, ou rarement les projets des uns prennent en compte la protection du patrimoine culturelle et naturelle de l’Arménie, dont c’est la plus grande richesse actuellement.
Conséquences dramatiques
Car l’emplacement même de ce projet aura des conséquences dramatiques dans les prochaines années. Au-delà de déformer l’environnement de Jermuk et sa réputation en tant que station thermale renommée, le drainage d’acide minier mettra en danger les ressources d’eau tels que le tunnel d’eau Vorotan-Arpa-Sevan, le plus grand réservoir d’eau de la région – le lac Sévan ; les bassins des rivières Vorotan et Arpa, ainsi que les réservoirs de Spandarian et Kechut. Le déplacement indirect du village de Gndevaz, à cause de la mise en place d’un centre de traitement d’or fonctionnant avec du cyanure toxique qui sera situé sur 120 hectares de terres ; qui « offrira » à l’Arménie 100 millions de tonnes de déchets toxiques riches en métaux lourds ! Mais les conséquences de projet irresponsable ne s’arrêtent pas là, en effet on peut craindre avec raison des conséquences sur les sommets Artavaz, Tigran et Erato qui sont l’habitat pour de nombreuses espèces de flore et de faune en voir de disparition, et qui constitue un couloir d’éco-migration. En fin sur le plan social, la déformation du tissu social de Jermuk en privant sa population féminine de leurs emplois actuels dans les secteurs de l’agriculture, le tourisme et la santé.
Les ONG et habitants luttent pour l’arrêt du projet
Le gouvernement illégitime de l’Arménie, avec le soutien direct des institutions privées et internationales qui protègent les intérêts du capital international, continue à ignorer les nombreuses alarmes, oppositions et plaintes des citoyens d’Arménie, ces faits désastreux dont les experts ont alarmé les « autorités » d’Arménie.
Une fois de plus le régime arménien choisit un enrichissement et des intérêts économiques d’une caste, au détriment de l’avenir de l’Arménie, cette fois ci seulement les désastreuses conséquences écologiques seront sans retours pour les générations suivantes. Il est plus qu’urgent que la diaspora, dont de milliers d’arméniens connaissent cette région pour sa nature paradisiaque, se saisisse de la question pour faire une pression nécessaire, notamment les ONG écologistes, pour sauver ce que l’Arménie a de plus cher : sa nature.