Fredom House a publié début novembre son rapport concernant la « Liberté sur le Net en 2016 ». L’Arménie a conservé sa place parmi les pays bénéficiant d’un Internet libre, mais son score a perdu deux points et le pays était très près de basculer dans la catégorie « partiellement libre ».
Ceci s’explique principalement par les violences de la police à l’encontre des journalistes pendant les manifestations #ElectricYerevan mais aussi l’augmentation de l’autocensure ou censure interne pendant la guerre de 4 jours d’Avril 2016 avec l’Azerbaïdjan.
Les points clefs mis en évidence dans ce rapport sont les suivants :
- En juillet 2016, pendant qu’avait lieu la prise du commissariat par les Sasna Tzrer, l’accès à Facebook a été brièvement suspendu pour de nombreux utilisateurs en Arménie (blocage et filtrage de nombreuses adresses IP).
- En Juin 2015, la police a ciblé les journalistes qui rendaient compte en direct sur le terrain (Livestreaming) des manifestations de « Electric Yerevan » dans la capitale, les frappant et leur confisquant leurs équipements, accompagné d’intimidation et de violence.
- En juillet 2015, un procès a eu lieu contre les fondateurs d’une chaine satirique sur YouTube du nom de « SOS TV ». La police exigeait des excuses et le paiement d’une amende pour une vidéo qui selon la police insultait les forces de police arméniennes, s’en suivent des procès impartiaux et détentions pour activités sur internet.
Le Rapport complet ici : https://freedomhouse.org/report/freedom-net/2016/armenia